En réponse à la diminution des réserves d’énergies fossiles, il est de plus en plus souvent proposé d’utiliser des micro-algues, telles les cyanobactéries, pour une production durable de biocarburants. Grâce à leur robustesse (elles colonisent la plupart des eaux et des sols de notre planète) et leur puissante photosynthèse, les cyanobactéries ont le potentiel pour la production durable de biocarburants, à partir des éléments les plus abondants de notre planète : lumière solaire, gaz carbonique, eaux (même salées) et sels minéraux, sans interférer avec l’agriculture.
Cependant, les cyanobactéries ne sont pas naturellement capables de produire des biocarburants (certaines voies métaboliques nécessaires sont peu efficaces ou carrément absentes) ; elles doivent être améliorées par le génie génétique. C’est ce que nous faisons, en utilisant les outils et techniques que nous avons développées auparavant, en collaborations avec divers labos nationaux et internationaux. Contact Franck Chauvat . En parallèle, nous analysons les réponses aux stress oxydants et métalliques (incluant les nanoparticules) des cyanobactéries, afin d’améliorer la production de biomasse et de produits d’intérêts biotechnologiques. Ces deux types de travaux sont inter-dépendants car le métabolisme utilise de nombreux métallo-enzymes, et génèrent souvent des molécules oxydantes : Contact Corinne Cassier-Chauvat.
Contact
CASSIER CHAUVAT Corinne [Directeur de Recherche - CNRS]
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CHAUVAT Franck [Chercheur - CEA]
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